lundi 22 novembre 2010

LE SERIAL NIQUEUR DEBUTANT

Lectorat vénéré, amis et fan unique,





J'avais promis de vous narrer la soirée de l'angoisse, épisode clef venant mettre un point final à mon fricotage avec le bad boy. Une fois n'est pas coutume, faisons fi des promesses ! Cette soirée de l'angoisse vous sera peut être narrée ultérieurement (suspens ! teasing pour mon fan !!) ; je me vois dans l'obligation de faire une entorse dans la narration chronologique de cette aventure et de faire un point actualité. Une espèce de flash spécial gros con !!



En effet, j'ai rencontré dernièrement un nouveau spécimen de la gent masculine qui mérite qu'on lui consacre un chapitre entier.

Il s'agit de ce que je nommerai : le serial niqueur débutant, un être qui pollue de ses pitoyables fantasmes et de ses piètres connaissances en psychologie féminine, les pages rencontre du web, les soirées infirmières, voire les soirées entre amis...



Il y a une quinzaine de jours, je me suis rendue, innocente et confiante en l'avenir qui me souriait comme un gros soleil jaune dans un épisode des télétubbies, à un dîner chez une amie. Dîner qui avait déjà toutes les apparences d'un traquenard, puisque mon amie m'avait confiée avoir invité un jeune ami dans le but de me le présenter. Jeune ami = 30 ans, spécimen déjà largement évoqué et critiqué sur ce blog. Je ne vais pas encore tirer sur l'ambulance, mais bon, ils cherchent quand même ! Disons pour être sympa que les défauts psychologiques et comportementaux de cette jeune génération sont passablement comblés par leur énergie frétillante et leur fraicheur (comme les endives, ils croquent sous la dent).



Mais jugez plutôt.



J'arrivais donc à ce dîner, la mine réjouie, ravie de rencontrer de nouvelles personnes. Nous étions 7 ( 4 garçons et 3 filles). Précision utile : le garçon en question était tout à fait bien de sa personne, physiquement remarquable.



Dés le début de la soirée, les garçons s'isolèrent entre eux autour du bar tandis que les filles restaient sagement assises au salon. Malgré les exhortations outrées de la maîtresse de maison, les enjoignant de s'installer avec nous, les garçons (dont mon prétendant, qui était venu à cette soirée dans le but de me rencontrer) continuèrent à faire bande à part en discutant de leurs sujets de prédilection, une liste exhaustive des poncifs de la discussion entre hommes. Dans l'ordre d'importance, nous eûmes donc droit à des échanges passionnants sur :

- le foot,

- le coût de la réfection d'une maison, au mètre carré,

- les races de chiens les plus méchants

- la destination des prochaines vacances communes,

-le check de qui a son permis bateau pour les futures parties de pêche.



Etant la seule femme fumeuse de cette joyeuse assemblée, j'arrivais à me frayer une place parmi cette élite masculine : comme ils fumaient tous, nous eûmes l'occasion par 2 fois de nous geler les couilles (enfin, eux surtout) en terrasse.

A la première pause, nos larrons passèrent en revue les diverses races de chiens qu'ils avaient possédées ; notre jeune homme mentionna alors la race des mâtins de Naples. Interpellée par la mention de ce vieux chien dont j'avais connu par le passé un digne représentant, j'essayais de m'immiscer dans la conversation en expliquant que ce chien était en voie d'extinction et était le plus vieux chien présent en France. Ce à quoi notre jeune candide répondit, interloqué " Ah oui, je vois pas le rapport avec Naples ?"...

Ce bref échange porta une forte estocade dans mes tentatives d'échanges avec ce jeune homme.

Mais je ne me déparai pas de ma légendaire persévérance et retournait une heure après fumer le calumet de la paix avec les garçons.

Cette fois-ci je n'eus pas l'heur d'attirer chez eux ne serait-ce qu'on regard ou le moindre signe de gentille connivence.

Les 4 garçons formaient un cercle serré et infranchissable autour du cendrier et m'excluaient de leur carré avec une superbe ignorance. Je fus condamnée à déposer mes cendres par terre. Une fois ma cigarette consumée, je crus tout de même bon de signifier mon départ par politesse. Las, nos larrons ne parraissèrent pas le remarquer.

Je finissais donc la soirée en compagnie des filles, bien plus intéressantes et polies.

La soirée s'acheva sans que le jeune candide m'adressât la parole.

Ce qui en soi ne constituait pas pour moi une grosse déception, j'avais compris que lui et moi n'avions à priori que peu de choses à nous dire.

Le lendemain, lors du debrieffing avec mon amie (l'hôte de la soirée) nous convînmes que les garçons avaient été quelque peu goujats et que le jeune homme qui avait été sélectionné pour m'être présenté, n'avait pas montré un quelconque signe d'intérêt pour ma personne. Ce qui nous mettait donc, sur ce point là du moins, tout à fait d'accord.

La réflexion demandant certainement à ce garçon des efforts plus longs que pour le commun des mortels, ce n'est que 5 jours plus tard que j'eu un retour via mon amie. Le "Mâtin de Naples" lui avait signifié qu'il me trouvait mignonne (trop sympa) et il souhaitait savoir s'il pouvait me demander comme amie sur FB.

Attendrissante nouvelle génération, empêtrée dans les affres des nouvelles technologies de communication !!

Je donnais mon accord pour cette prise de contact virtuelle.

3 ou 4 jours passèrent sans que ne se manifeste mon prétendant. Quand soudain, merveille des temps modernes, je recevais un poke !!! oui !!! un poke !!! Pour tout dire je n'en avais jamais reçu. Après m'être renseigné auprès de jeunes gens de mon entourage, il apparut que le poke était une espèce de "coucou" envoyé d'un mur Face Book à un autre, sans que ne soit laissée place à une quelconque réponse, à part le "retour de poke".

Décontenancée mais amusée par cette nouvelle pratique, je retournais poliment le poke.

Le lendemain ( 24 H semblait nécessaires au jeune homme pour donner suite à son action), je recevais un message sur FB, rédigé comme suit :

"Helo, on a pa eu tro le temp de se rencontrez lautre jour, ca te di kon se voi ?"

La syntaxe expéditive et les lacunes flagrantes en orthographe sont chez moi des tue l'amour équivalents à une haleine de bouc et des ongles de pieds trop longs.

Par curiosité, je renvoyais le mail suivant"; pas trop de temps mais surtout peu de sujets de conversation en commun. Le coût des travaux dans une maison et le foot ne sont pas mes tasses de thé"

Ce à quoi il répondit, fort abruptement : "je cherche bon moment a 2, san forssemen de relation, si c dans t cordes"

Gosh !!! Je marquais l'arrêt comme un setter irlandais devant un lapin. Diantre, ce jeune homme était gonflé et m'avait coupé la chique.

Je recevais 2 mn après un nouveau message : "je pense ka 30 et 40 ans on peu ce permetr detre clair, non ?"

Je répondais par bravade : "Ok mais on discute avant ou pas ?"



L'ironie de ma réponse sembla lui échapper puisqu'il répondit avec une confondante niaiserie : "bien sur, de koi tu veu kon discut ?"



Ma foi en l'humanité et plus précisément en la nouvelle génération d'hommes (les trentenaires, race maudite !!) venait de faire une chute vertigineuse pour avoisiner le niveau zéro.

Je décidais de prendre en main l’éducation sentimentale du jeune homme en lui expliquant ce que son message avait d’irrespectueux :

« Bonjour, on ne m’avait encore jamais proposé de plan Q par mail, encore moins sans s’être échangé plus de 3 mots. C’était très maladroit de ta part. Les plans Q ça peut être très agréable avec des gentlemen, sinon c’est inutile. Il faut montrer à la fille qu’elle sort du lot un minimum, sinon ça donne trop l’impression que tu la considères comme une marchandise. Ceci est le conseil d’une femme d’expérience, fais en bon usage, et bonne chance pour la suite. »



Je considérais l’affaire classée quand le lendemain, je reçu le mail suivant : « T vexé ? »



Je coupais donc court à ces échanges qui me plongeaient dans un abîme de déconvenue par le message suivant : « Laisse tomber, ça va pas le faire, ciao »

Le jeune homme était sans doute niais mais très persévérant puisqu’il me répondit : « Pourkoi ca va pas le fere ? pck tu veu pa ou tu peu pa ? »



Je ne donnais évidemment pas suite, considérant que j’avais fait preuve de plus de patience que nécessaire et d’une remarquable générosité (désintéressée) en lui distillant mes conseils avisés pour qu’il puisse un jour se faire une nana.



Mais figurez vous que je viens de recevoir un autre mail, preuve décidément que ce garçon est obstiné, ou vraiment en manque : « Hello toi nous avons mal entamé notre rencontre sa te dis que l on se voit ? J’espère que tu vas bien et que ton linge était dedans ce wek parce qu’il a plus a n’en plus finir Bonne journée pe etre a plus ».



Ce souci qu’il démontrait pour mon linge et sa volonté de me tenir informée de la situation météorologique (que je ne pouvais pourtant pas ignorer, car effectivement, force est d’admettre que j’avais pu constater comme tout un chacun les pluies torrentielles qui s’étaient abattues sur notre région) ne laissèrent pas de me confondre…



Je devais me rendre à l’évidence, ce charmant garçon était non seulement maladroit, goujat, têtu mais il était surtout totalement stupide, d’une vacuité intellectuelle rare.

Et ça, ce n’est pas Ginette Pompadour spirit !!! Sus aux débiles !!!



La prochaine fois je vous raconterai comment je suis en train de reconsidérer la lesbiannité comme une alternative à l’affligeante incompatibilité homme-femme..

mardi 9 novembre 2010

FALLAIT PAS Episode 2 : L'après midi de l'angoisse

Chers amis,



Je vous avais laissés pantelants de frustration, dans l'attente de la suite de ce thriller haletant, voici donc l'épisode 2 des aventures de Jacky.



Nous partîmes donc, lui guilleret, moi déjà fort abattue, vers la galerie marchande de Bonneveine, qui est un peu le Plan de Campagne du 8éme : on y rencontre les mêmes familles hébétées devant les rayons yaourts et produits ménagers de Carrouf, les mêmes enfants obèses en jogging, trainant leur beaufitude congénitale dans leur caddy débordant.
Bref, l'endroit tout désigné pour donner libre cours à ses pensées suicidaires ou gauchistes primaires ("ah elle est belle la France de Sarkozy, le voilà le fleuron de la patrie, de la culture à tous les étages !")...
Jacky fonçait de magasins en magasins, me trainant là où il voulait aller (uniquement des magasins pour homme). A chaque fois que l'on sortait d'une boutique, il me tapotait gentiment l'arrière train comme si j'étais un toutou fidèle et soumis. Nous fîmes une brève escale dans une franchise de montres ; Jacky était fan de montres, il en possédait une dizaine, toutes volées, d'après ses dires. Il aimait collectionner les objets qui pouvaient lui donner l'apparence de l'opulence matérielle : 50 paires de lunettes de soleil, autant de baskets. Il me présentait les modèles, me demandait mon avis, j'hochais la tête distraitement, incapable d'expliquer que le choix de sa prochaine montre n'arrivait pas à éveiller en moi le moindre sursaut d'enthousiasme. Je me laissais glisser dans une torpeur soumise, anéantie par l'ennui. Telle une mouette mazoutée par Totale, je trainais mes pauvres ailes engluées en attendant désespérément l'aide des secours. Je voyais mon bel après midi ensoleillé filer sans aucun espoir d'y glisser une activité un tant soi peu intéressante ou constructive.
Nous entrâmes alors chez Zara Homme, où Jacky se mit à la recherche d'un parfum digne de la virilité sensuelle et raffinée qu'il pensait certainement incarner.

Jacky me tendit alors 2 flacons dont les noms évoquaient certainement d’après leurs créateurs marketing, les concepts de « Irrésistibilité du bois de santal du Vietnam du Nord pour homme beau et riche » et « Senteurs suaves des épices du sud de la France pour le voyageur de l’Infini ». Il voulait mon avis sur ces précieux jus et ainsi éviter l’acquisition dispendieuse d’un parfum olfactivement incompatible avec sa personnalité complexe.



Les sinus anesthésiés et quasi cautérisés par ces 2 émanations de l’industrie pétrochimique, je lançais sobrement cet avis définitif et rebelle : « ben je sais pas, les 2 sont biens non ? ».

J’avais surement éveillé inconsciemment grâce à cette phrase un stimulus criminel chez Jacky. Toujours est-il que je vis son regard s’allumer d’une flamme vicieuse, il cligna des yeux 2 fois et là tout se passa très vite : il s’empara des 2 flacons de démonstration et les glissa dans les poches revolver de son jean. Je le sentais tout fier de son larcin, rempli d’orgueil. Je ricanais nerveusement, effarée, rouge de honte, cherchant des yeux la sortie pour m’y engouffrer au plus vite. Je me collais derrière lui, tentant maladroitement de faire écran entre les protubérances carrées formées par les flacons dans ses poches et les caméras de surveillance.

J’étais coite. Terrassée par l’incrédulité. Toujours inerte, je priais pour que mon supplice s’arrêtât au plus vite, mais j’étais à Bonneveine, et la perspective de rentrer chez moi en empruntant les transports en commun m’apparaissait comme une épreuve encore plus insurmontable.

Mais il était dit que mon supplice ne touchait pas encore à sa fin.

Jacky, toujours inconscient de mon malaise, me trainait maintenant chez Sephora. Vous me direz, mais enfin Ginette Pompadour, votre perspicacité légendaire n’a pas fait sonner les trompettes du déjà vu ??? N’avez-vous pas envisagé que Jacky réitérerait ses exploits de rapine dans le temple du parfum en libre service ??? Et je vous répondrai, que nenni mes amis ! Pas un instant, j’étais anesthésiée je vous dis !

Devant le rayon des parfums féminins, je humais distraitement un démonstrateur, je tentais de me fabriquer une bulle virtuelle pour m’isoler, quand j’entendis un « shplok » annonciateur d’un rebondissement dans le fil de mes aventures cleptomanes. Jacky venait de faire basculer le démonstrateur d’un Dolce Gabanna dans un sac. Mon sang ne fit qu’un tour et mes poils se hérissèrent de terreur, tant légitime était la crainte que cet abruti n’ait choisi de déposer ce butin dans mon sac. Après une vérification rapide, je constatais qu’il n’avait tout de même pas eu ce culot. Le démonstrateur était dans le sac de Jacky. « Pour toi, cadeau ! » me dit-il une fois sorti, d’un ton triomphant, avec le rictus modeste de celui qui a la certitude d’offrir un cadeau inestimable.



J’empochais le flacon (foutu pour foutu, il était volé, on n’allait pas le rendre !) et manifestait mon intention de regagner mon foyer au plus vite. Il était 17h, j’avais perdu 3 kgs d’eau suite à la sudation provoquée par l’effroi, j’avais perdu aussi au passage l’estime de moi-même pour avoir suivi sans broncher cet imbécile, mais j’avais gagné la certitude que plus jamais je ne le verrais !!

En y repensant, je me dis que ce n’est pas tant le fait qu’il ait volé qui m’a choquée, c’est surtout la petitesse du geste, voler des démonstrateurs de parfum de seconde zone, ce n’est définitivement pas « Ginette Pompadour spirit ».



La prochaine fois mes amis, je vous raconterai l’épilogue de cette folle aventure : « La soirée de l’angoisse »… que de rebondissements en perspective !!!!

samedi 30 octobre 2010

FALLAIT PAS Episode 1

A l'aube de ma quarantaine, il semble que je sois definitivement prédestinée à vivre des événements de plus en plus fous.


J'ai récemment rencontré un nouveau specimen masculin. Une espèce hors du commun : LE FAUX BAD BOY SUPER GLUE. Un savant mélange de ringard, mythomane, machiste et de boulet.
Vous me direz, mais enfin Ginette Pompadour, pourquoi ??? Pourquoi avoir fricoté avec un exemplaire si pathétique de la gent masculine, vous qui d'habitude faites preuve d'un goût exquis et d'un sens de la sélection digne des plus grands éleveurs de lévriers afghans?
Je vous répondrai que oui, j'ai fauté. La fatigue de ce début d'automne, le changement de saison et le dérèglement hormonal, la grève nationale, la chienlit, d'un coup la faille, la fissure, la chute dans un monde parallèle, l'incompréhension, le doute...



A ma décharge, ce specimen, que nous nommerons pour des raisons de respect de l'anonymat "Jacky", m'avait été présenté par un ami en qui j'ai toute confiance et dont le mode de vie est fort éloigné de la beaufitude racisto-misogyne dont souffrait jacky.



C'est donc sereine que je me laissais charmer par un physique agréable, une voix rocailleuse de fumeur et buveur inveteré, un regard d'aigle prêt à fondre sur la chair tendre d'une proie facile....je passais outre les claquettes allemandes en croute de cuir, le tee shirt orange informe et le caleçon de bain semi long noir dont il s'était revêtu ce soir là pour fêter son anniversaire entre amis (autant de détails flagrants qui auraient du mettre en route mon alarme anti boulet).

Certes, le discours pêchait déjà par ses approximations, ses raccourcis hâtifs, ses généralisations qui font la joie du beauf sur de lui, tels que : "les femmes intelligentes, c'est une légende", ou encore "la meuf, elle voulait de la love story, du bisou, moi ça m'a dégoûté".

Remarques qui m'avaient certes heurtée, mais qui éveillaient en moi un sentiment de fascination perverse et de sérennité que donnait la certitude que la cause était perdue et le combat inutile.


Jacky se targuait d'être un vrai bad boy de Marseille, se fantasmait en Jacky le Mat, en Francis le belge, las ses seuls faits d'armes étaient le deal intermittent d'herbe qui fait rire et quelques heures de garde à vue ...

Jacky avait une extension poilue au bout d'une laisse : un chien qui aurait voulu être un pit bull mais qui n'était qu'un gentil staff effrayé par les chats.

Jacky avait eu une moto avant et il allait sous peu en acquérir une autre, bien mieux, un engin de rider, une machine dont les trépidations me feraient à coup sur grimper au rideau : je n'ai aperçu que le vieux trial ebreché "prêté par un ami" (mais conduite avec le blouson de moto coqué, le casque avec des flammes bleues sur les côtés et les lunettes masques).

Jacky pensait vivre grand train, les restos, les boites privées, les femmes faciles, le champagne Ruinart rosé et finalement dînait tous les soirs à la même brasserie pour touristes en buvant du coteau d'aix avec ses potes faux bad boys sans laisser plus de 2 € de pourboire.


Avant d'arriver au point de non retour, au moment où sa bêtise ne me faisait même plus rire, j'avais donc donné sa chance à ce nouveau produit environ 5 fois. Au bout de la 3ème j'avais déjà été saisie d'un doute affreux mais la chair est faible et je repartais bravement au combat.
C'est lors du 5 ème rendez vous, (après avoir donc ingurgité 4 fois de mauvais tartares frites à la brasserie fetiche où il était tout fier de m'inviter en se pavannant tel Tony Montana dans son night club), que la cruelle vérité m'enserra dans son étau.

Cette 5eme fois, j'avais dormi dans la tanière de Jacky, son chien ronflant sur mes pieds. Le lendemain, la conscience passagèrement entamée par une soirée plus qu'arrosée, j'acceptais un 5eme tartare frites à la brasserie, bien sur suivi de l'inévitable tiramisu liquide et spongieux au Nescafé. Ainsi colmatée, je ne vis pas venir l'attaque qui devait suivre. Jacky m'invitait à faire une ballade digestive avant que je ne retrouve ma vie normale. Prise d'un sursaut aventurier, je dodelinais du chef en lui laissant le choix du lieu de notre ballade.
Mon cerveau fatigué avait à peine decrypté les mots " centre commercial de bonneveine" que j'étais en route pour ce que j'appelle depuis "L APRES MIDI DE L ANGOISSE"


Retrouvez la suite de cette aventure palpitante la semaine prochaine !!!!!!!!

mardi 10 août 2010

L'HOROSCOPE DE L'ETE

Suite à la réception de nombreuses lettres, je constate que mon lectorat, que je pensais pourtant supérieurement intelligent et peu enclin à partager les croyances populaires, déplore l'absence d'une rubrique astrologique sur ce blog.

J'eusse du répliquer que ma ligne éditoriale était non négociable et qu'il n'était pas question que je succombe à la pression. Las, j'ai trop besoin de l'approbation du peuple !! Je veux qu'on m'aime ! J'ai donc convoqué toutes les pythies, dépecé 4 poulets bio du Gers, invoqué la lune rousse croissante et récupéré tout le marc de café des poubelles de mon immeuble pour élaborer l'horoscope suivant.

Sa véracité et son crédit scientifique ne sauraient être remis en question puisque je bénéficie du soutien financier de L'institut de Propagande de Ron Hubbard et de Fréderic Lefèvre, respectivement fondateur de la dianetique et porte parole de l'UMP.


BELIER : D'un naturel obstiné, vous avez un peu une araignée au plafond. Sous des abords propre sur vous, sympa et charmant, en fait vous êtes mortellement ennuyeux. Vous avez un regard intense et vous faites peur à la demoiselle assise à côté de vous au bar.
Mon conseil : Achetez vous le livre :"100 recettes de dessert pour épater ses amis à coup sur sans les lasser avec ma sempiternelle putain de recette de bouchées au chocolat à la poire"

TAUREAU : Votre problème : vous fuyez l'amour. A force de le fuir, il est parti pour de bon. Donc je ne vous aime plus, et toc. ET JE M EN FOUS COMPLETEMENT QUE VOUS SOYEZ PARTI SOUS LES TROPIQUES AVEC UNE AUTRE MEUF.

GEMEAUX : Vous envisagez la lesbiannité comme alternative à une vie sentimentale normale. Vous êtes récemment tombé sur un bélier : bon, Ok , mais ça ne veut pas dire que tous les hommes ont un petit vélo dans la tête !
Mon conseil : arrêtez le rosé de la paillote, retirez vous dans un mas de l'arrière pays Niçois avec une amie de grand niveau spirituel : buvez des mojitos, parlez des hommes, faites des sudokus, mangez de la pissaladière. Vous en conclurez probablement que c'était un pur week end, qu'on est bien entre filles, na na ni, et vous serez encore plus dégoutée.


CANCER : Fort marri de ne pas avoir pu participer aux jeux aquatiques et autres distractions intersexuelles offertes par Calvi on the Rocks, vous avez décidé d'organiser votre propre festival chez vous, à Roquefort la Bedoule. Vous appellerez ce concept " ça roule ma poule à la Bédoule". Et tout le monde voudra venir !!! Même votre femme et votre mère : c'est là que le bât blesse. Vous allez donc passer beaucoup de temps à élaborer un plan machiavélique pour éloigner ces 2 témoins indésirables. La date du 27 août semble particulièrement propice à la tenue de cet événement qui restera dans la mémoire des nighters par la multiplicité de ses happenings (plongée cul nul dans l'eau, lancer de chaises dans l'eau, absorption de vasques de mojitos, arrivée inopinée de maman... que de rigolades en perspective !!!)


LION : Si l’on en croit notre ami bélier (le monomaniaque obtus), vous êtes un king, c’est vous le chef, le daron, la locomotive que tout le monde veut suivre et personne moufte quand vous l’ouvrez. Pour vérifier cette assertion et lui donner une crédibilité scientifique, j’ai tapé « lions célèbres » sur Google et obtenu la liste suivante :
Géraldine Chaplin, Mélanie Griffith, Inès de La Fressange, Sandra Bullock, Marc Lavoine, Madonna, J-Lo, Halle Berry, Jackie Kennedy,Coco Channel, Whytney Houston.

Bon, ce qu’il ressort après une étude poussée, comme caractéristique commune, c’est que ce sont toutes des meufs (à part Marc LAvoine, mais ça fait 15 ans qu’il est avec la même meuf, on peut le soupçonner de pas être spécialement outillé hormonalement, et d’être ascendant pédéraste). Donc si vous êtes Lion c’est que vous êtes une meuf ou une meuf qui s’ignore.
Ou peut être, un mec avec une sensibilité de meuf très poussée. Ou à la limite (à l’extrême limite) un mec uniquement intéressé par tout ce qui touche aux meufs.

VIERGE : Les astres ne sont plus à une plaisanterie près puisque vous ne l'êtes plus depuis longtemps (vierge). Mais vous allez prendre du recul sur la nécessité de l’interactivité sexuelle dans la vie et vous lancer dans une longue quête : la quête de vous-même. Tout comme vos amies Gémeau et Scorpion, vous vous retirerez de la vie sociale pour faire le point, et tout comme elles vous reviendrez convaincue que vous avez besoin d’un mec. Eh ouais, c’est le destin.

BALANCE : Parmi les balances célèbres, Google nous cite : Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, John Lennon, Sting, Oscar Wilde, Arthur Rimbaud, Monica Belluci, Gwyneth Paltrow, JJ Goldman, Eminem. Hein, hein, hum, hum… vous ne voyez rien ?? Un truc de fou ! Un trait commun incroyable : Les balances sont tous des écrivains, des actrices ou des chanteurs !!! C’est bien la preuve que c’est du sérieux ce truc ! Un peu plus loin dans ma recherche sur Google, je découvre un autre truc qui me laisse pantoise : « la balance symbolise l'équilibre, la justice, l'équité ». Haaannnn, 3 mots pour désigner le même concept c’est pas des petits joueurs quand même !! Et moi qui croyais que la balance était le symbole de la discorde, de la peste sur le monde et de la pénurie de mojitos !

SCORPION : Après avoir choisi de ne plus céder aux sirènes de la relation amoureuse, ni à celles de la relation sexuelle, le destin semble pourtant en avoir décidé autrement en multipliant les tentations et les occasions. Mon conseil : restez stoïque, retirez vous dans un mas de l'arrière pays Niçois. Vous en reviendrez plus frustrée que jamais, vous oublierez vos bonnes résolutions, retomberez sur des gros débiles, et le cycle infernal sera relancé. C'est votre destin. Vers l'âge de 68 ans vous ferez une belle rencontre qui va changer votre vie et là vous pourrez kiffer la life en pleine conscience de la chance que vous avez !

SAGITTAIRE : Que dit Astrologie-flash.com sur les sagittaires ?
: « En amour le Sagittaire est quelqu'un qui regarde le mariage d'un œil critique et méfiant » : ah ouais d’accord, un mec quoi, parce que j’ai connu un taureau, un balance et même un lion dans le même cas.
« Dans le domaine de le santé, le Sagittaire est une personne imprudente. Il ne sait pas se limiter dans ce qu'il mange. Ce qui fait qu'avec l'âge il a tendance à avoir du ventre » C’est vrai que c’est pas prudent ça ! c’est quand même un risque inouï, un pied de nez à la vie ! Donc le Sagittaire est un ouf du risque, je suis sure que quand il traverse il MARCHE PAS DANS LES CLOUS !
« Du côté de son intelligence, c'est un être orgueilleux qui accepte difficilement les critiques. Sa grande susceptibilité fait de lui un être rebelle et parfois même arrogant » Oh putain c’est bon, je vois qui c’est ! Il lit peut être ce blog alors je peux pas en dire plus.

CAPRICORNE : Je ne connais personne de ce signe dans mon lectorat, donc je passe.

VERSEAU : Vous êtes symbole de l’eau qu’on verse dans une potiche, ou l’inverse. Ce qui n’est pas un symbole ultra parlant, en tous cas pas pour moi. Mais vous êtes sympa et rigolo, ce qui sauve la mise. Mais j’aimerais pas être à votre place (une potiche ! dans laquelle on verse de l’eau !! C’est vrai que pour se faire un tatouage de signe astrologique, c’est dur de choisir verseau)

POISSON : ah en revanche, on peut très bien choisir un poisson comme sujet de tatouage. A part la rascasse ou le poisson clown, tous les poissons sont élégants. Attention, je ne dis pas que je cautionne le choix du signe astrologique comme tatouage, mais si vraiment vous voulez porter sur vous votre identité astrale et que vous êtes poisson, je vous suggère le requin, qui en jette un max.

jeudi 22 juillet 2010

LE TEST DE L ETE : ETES VOUS UNE COCHONNE ?

Vous l'aurez sans doute remarqué, mais notre QI a une fâcheuse tendance à se ramollir sous l'effet de la chaleur et nous recherchons les distractions requiérant la mobilisation du moindre nombre de neuronnes possible.
Ainsi d'aucunes d'entre nous passent leur soirée devant Secret Story 4 et leurs yeux scintillent d'intérêt quand Poufiassa explique à John qu'avant, dans la vraie vie, elle était éleveuse de chattes angora ou quand, pris d'une soudaine inspiration géniale, Kevin va dénnoncer Prostitua parce qu'elle a mangé tout le surimi.

Pour celles que ces indigents divertissements fatiguent tout de même, et dont la matière grise a fondu comme l'asphalte au soleil, je propose de pratiquer le test suivant.

Le but de ce test est de déterminer si oui ou non vous êtes une cochonne et surtout quel type de cochonne.
Car n'est ce pas la question que tout le monde se pose en ce moment, alors que les couples se forment et se déforment au rythme des apéros sur la plage, que la libido de nos collègues masculins prend des tournures inquiétantes et que l'on arrive à la fin de son stock de préservatifs ?

Alors prenez un stylo et répondez aux questions suivantes avec le plus de mauvaise foi possible et en mettant de côté toute logique.


QUESTION 1 :
Quand vous vous réveillez, votre premier geste :

a/ : je tente de mettre un nom sur la personne à côté de moi
b/ je m'ébroue et je vérifie si ma queue est toujours en tire bouchon
c/ je baise chastement les pieds du seigneur sur le crucifix situé au dessus de mon lit

QUESTION 2 :
Votre livre de chevet :

a/ Le plaisir féminin pour les Nuls
b/ Truisme de Marie Darrieussecq
c/ Profession de foi du vicaire savoyard de Jean-Jacques Rousseau

QUESTION 3 :
Votre programme idéal pour une bonne soirée :

a/ Un jaccuzi, des mojitos et mes toy boys
b/ un bain de boue, nue, devant toute la basse cour
c/Messe vespérale et discussion théologique à la paroisse en compagnie de mes amies du Club "Jeunesse et accomplissement de soi" autour d'un bon quatre quart et d'une citronnade

QUESTION 4 :
Comment vous voyez vous dans 5 ans ?

a/ Grâce au botox et à des séances intensives avec mon coach sportif, je continuerai à me séduire outrageusement des hommes de plus en plus jeunes.
b/ J'escompte doubler le nombre de mes enfants (déjà au nombre de 16) grâce au procédé de l'insémination artificielle et à une alimentation à base de plantes fourragères sans OGM
c/ Si Dieu m'accorde ce bonheur, j'aurai fondé une famille avec Jean Eudes. Nous avons déjà choisi les prénoms : Alienor, Sixtine, Pierre Hubert et Berengère.

QUESTION 5 :
Votre profession ?
a/ Responsable d'une agence de communication pour les entreprises, au niveau internationnal. J'organise des séminaires, des événement publicitaires, je convoque la presse...
b/Sans profession, je passe le plus clair de mon temps à nourrir ma progéniture, en essayant de me souvenir de ne pas la dévorer
c/Professeur de piano dans une école privée

QUESTION 6:
Où passerez vous vos vacances d'été ?
a/ J'ai loué une villa avec piscine avec des potes à Ibiza
b/Dans une ferme bio du Gers
c/dans un gite rural près de St Jacques de Compostelle

QUESTION 7 :
Votre type d'homme ?
a/Tous ceux qui veulent
b/ Freddy de l'Amour est dans le Pré. Avec une moutache.
c/Jean Eudes

QUESTION 8 :
Votre tenue aujourd'hui :
a/ Une robe courte couleur"nude", dos nu, une chaine de cheville, des talons Jimmy Choo dorés
b/ Un peu de boue
c/ une longue jupe en liberty pour la fraicheur, un chemisier manches longues blanc, des chaussures Ted Lapidus à semelle élastomer

QUESTION 9 :
Votre film préferé
a/L'empire des Sens
b/Babe
c/Mission

QUESTION 10 :
Qu'est ce que l'expression "OHMYPOD" vous évoque?
a/ La preuve que quand la technologie s'allie à la créativité et la lubricité on obtient de grandes choses, le monde avance.
b/Groink ?
c/une erreur de frappe ?


Ce test est maintenant terminé. Faites le compte de vos réponses A, B et C et reportez vous à l'analyse ci-dessous.

Maximum de réponses A : Vous êtes une sacré cochonne !!
Maximum de réponses B : Vous êtes une truie
Maximum de réponses C : Vous n'avez rien à faire sur ce blog.

Voilà mes choupinous, la prochaine fois nous parlerons de ce que vous voulez, je vous invite à m'envoyer des sujets car là je sèche, pour ne rien vous cacher ! Sur ce, je file à l'apéro !

samedi 10 juillet 2010

CALVI ON THE BLOCKS, EXPRESSIONS CHOISIES. Un article conçu en collaboration avec la belette du maquis.

Chers amis,



Je reviens à peine du festival CALVI ON THE ROCKS ; conçu au départ comme un festival de musique éléctro, la situation géographique et le caractère même des autochtones ont conferé à cet événement des allures de club de rencontre géant, loin des conventions et des liens sacrés du mariage.

Force est de constater que le festivalier ne se déplace pas seul et n'envisage les situations d'échange humain qu'en compagnie de, au choix : sa meilleure copine récemment larguée et avide de vengeance, sa bande de potes avinés et prompts à décharger leurs maigres cartouches, sa bande de copines hystériques de la mode, confondant malgré leurs multiples expériences le sexe avec l'amour.

Les personnages étant plantés, parlons un peu du décor : une île paradisiaque, une chaleur plombante, des plages dorées, une eau transparente à 28 degrés.

De tels personnages et de tels décors ne pouvaient donner lieu qu'à des situations hautes en couleurs, où la guerre des sexes continue à faire rage, où l'on s'aperçoit que l'humain en bandes se conduit comme un mouton en troupeau, que les neurones cessent de fonctionner au fur et à mesure de l'ingestion des vasques de mojitos, que la musique n'est qu'un pretexte, et surtout ... qu'on a adoré ça et qu'on reviendra l'année prochaine.

Extraits entendus sur place,en vrac :

- MC 2010 : “Mathias Aguayo, ils viennent du Mexique, y a l’Amérique du Sud sur leur T shirt"
- BDM : " …c’est l’Afrique pas l’Amerique du sud »
(Terrible méprise due à l'alcool sans doute : le Mexique ne fait même pas partie de l'Amérique du Sud… )


- BDM : « Non mais ca me gène, t’es marié c'est quelque chose de joli qui se respecte, un engagement comme ca c’est pas rien''

- TDMC : " Ah ouais ben si j avais su, j’aurai enlevé mon alliance »



- TDMC :"allez, laisse toi faire, tu vas le regretter sinon"

- BDM à GN3 : "oups, j' ai fini le verre de vivi"
- GN3: "2 bouteilles de Champagne par ici s'il vous plait, on fera du mojito royal"

- Bande de mecs 1 devant le jacuzzi, à l'unisson : « A poil Viviiiiiiiiiiiaaaaanne ! »

- GN1à MC2010 pour une pose photo: « Pense à la Belgique, prend un air évanescent »


- TDMC à BDM : « Ca va calme toi, on va pas baiser sur le muret de toute façon »

- TDMC à BDM : " Viens, laisse moi te tripoter, comme des étudiants"


- MC2010 : « Ca fait presque un par jour, Philippe + Arnaud"
- BDM : " C’est qui Arnaud ?"
- MC2010 :"Ah Renaud pardon"
- BDM: "Et puis y a eu Seb aussi…"
- MC2010 :" C’est qui Seb? ... ahh oui c'est vrai, celui du 1er jour»


- BDM :"T'as pas dit bonjour à Renaud"
- MC2010 : "non je l'ai pas vu, où il est ?"
- BDM : "là juste devant toi"
- MC2010 : "t'es sure que c'est lui ?"

- BDM : « Mettez vous tous sur Viviane pour aller à la Villa ! »

- BDM: « Ca va, t’as pas pris froid ?"
- GN2 :" Tu dis ca parce que j’ai trempé mes couilles ds l’eau froide hier ? »

- GN3: « Tu viens ce soir ?
- PM : Négatif, je suis en mode carpaccio là »

- GN4 : « Allez quoi, viens, c’est quoi le problème ?"
- MC2010 : " Je sais pas, je doit être un peu frigide j’imagine"
- GN4 :" Ah oui y a de ca oui »

-GN4 : "mais t'as conscience qu'il ne nous reste plus qu'un soir ? c'est maintenant ou jamais!"
-MC2010 :" oui ben en même temps y a pas d'obligation hein ? "


- Corse 1« Pour pas mourir bête, il faut avoir connu au moins un vrai corse dans sa vie »

-BDM: « Tu sais je suis désolée mais la distance entre nous ca va pas le faire"
- Sosie de Jude Law :" Viens avec moi alors, je sais on se connait pas beaucoup mais tu pourrais me suivre"

-Sosie de Jude Law à BDM : "attends faut que je cherche un truc intelligent à te dire"


- Gentille Dame Corse : « Le mec il m'a fait un doigt, oh putain, le mec, je fais du rally moi, ma voiture, je l’arrête ou je veux au cm prés! Je lui ai fait une queue de poisson, puis me suis arrêtée, je lui ai défoncé la portière à coup de pieds, je lui ai dit vas y porte plainte et je fais la même chose à ta figure »

- Gentille Dame Corse :"La meuf elle voulait que je lui rende 50 centimes de monnaie sur un ticket resto, je lui ai sorti un billet de 50 euros, je l'ai posé sur la table, je lui ai dit toi tu joues pour 50 cm, moi je joue pour 50 euros, on fait un concours de baffe, la première qui pleure remporte la mise OK ??"


- Gentil Monsieur Corse: « Ca m’énerve à chaque fois qu’y a une bagarre je suis pas là, tu pouvais pas m’appeler ?"
- Vénérable Dame Corse :" Et comment ? Je peux pas me battre et appeler en même temps!"
- " Comment ca s’est terminé ?"
- 1 partout la balle au centre, c’était avec un Niçois.
- Moi la dernière fois, c’était des allemands, faudrait en faire quelques brochettes, ca les calmerai

-Dame Vivi à GN7: « Apelle moi Vivi, je voudrai pas que ca mette de barrière entre nous »

- MC2010 en pleine extase musicale pendant le concert de Mayer Hawthorne: « Tu sens le love là ? Tu vois tout le monde est dans le love là »

- BDM : « Et puis tu comprends…
- GN5: "Oh je me casse elle me saoule, c’est trop long ce qu’elle raconte"
- " Comment ca ?"
- " Ben ouais moi il me faut 8 mots par phrase maaaaaximun »

- Bande de Mecs 2 « Renversez pas, il faut qu’on buve »

- Pote de Jude Law : « Venez chez moi, vous serez mieux qu’à l’hôtel »

- GN6 : " Avec ces bracelets, on ressemble tous à des canards mazoutés »

- GN7 : « Vous êtes nues sous vos peignoirs ?»
-BDM + MC2010 : "non on a un string"
-GN7: " putain, ça m'excite encore plus"


- Resposable carré VIP : « Vous êtes avec qui ?
- PM :" Vivi et Emilie"
- OK, c’est bon backstage,allez y »

- MC2010 « Euh ce type là qui me met la tête dans le cou, c’est qui, c’est un pote à toi ? »

-GN1 :"mmuuuuuummf c'est trop bon, j'adore"
-MC2010 :"bof, moyen, tu vois pas que je réagis pas , ça t'embête pas?"
-GN1 :"ben si, quoi, je te plais pas ?"
-MC2010 : "y a de ça oui"



Voilà les amis, j'espère que ça vous a donné envie de venir en profiter vous aussi !

La prochaine fois, je vous ferai faire un test de l'été hypra intelligent.

mardi 20 avril 2010

Commerce de promiscuité

J'ai l'habitude de faire mes courses dans mon quartier, je fuis les grandes surfaces, les familles en survêtement qui se déplacent minimum par bande de 10 avec les grands parents et les cousins, j'évite les promo sur le cochonou ménées par des animateurs sous acides, et je fais l'impasse sur les kilomètres de rayons proposant le même produit en d'infinies déclinaisons issues des brain stormings cocaïnés de "chargés-marketing-et-développement" qui se prennent pour Seguela.

Tous les 3 jours environ je glisse donc les anses de mon petit panier en osier sur mon épaule et je pars chercher ma mozza et mes tomates à la superette du coin. Résidant dans le quartier depuis 8 ans j'ai donc pu tisser des relations amicales avec les différents employés.
A chaque fois on parle du temps, de la politique ou des faits divers, on argumente et on blague, ça vole haut ; à côté les "Brèves de Comptoir volume 4" c'est "Critique de la Raison Pure".

Récemment cette belle complicité a engendré un grand moment de solitude.

Pour préparer dignement Pâques et observer chez ma fille l'émerveillement de la découverte des traces laissées par les cloches dans le jardin, je suis partie acquerir un quintal d'oeufs, poules et lapins en chocolat. En passant à la caisse, mon pote Karim vide mon panier et commence à passer les articles au scanner. Et va savoir pourquoi, il se sent de commenter tous les articles, ce qui donna lieu au dialogue suivant :

-Karim : " ah de la mozza, encore des tomates mozza ce soir, régime hein ???" (assorti d'un clin d'oeil)
- Moi : "ah oui c'est frais en cette saison, ça passe tout seul"
-K : "des éponges ! petit ménage de printemps ?"
-M : "ouais je suis une vraie petite fée du logis"
-K : "ah du rosé, celui là il est bien fruité, on reçoit des amis ?"
-M: "oui mon jardinier doit passer me livrer des plantes, je lui offre l'apéro"
-K : "oh tous ces chocolats, elle va être contente la petite !! mais dis moi c'est pas elle qui va manger tout ça hien !!! (re- clin d'oeil complice)
-K : "de la vache qui rit, moi j'adore ça, mais il parait que c'est que des merdes dedans"
-M : "Je m'en fous c'est pour ma fille, moi je bouffe pas ces saloperies"

Tout ça bien sur alors que la file d'attente s'allongeait et que 12 paires d'yeux étaient braqués sur mes achats. Karim égrennait lentement mon butin et je commençais à voir arriver de plus en plus précisément le moment où il allait tomber sur la boite de Tampax flux normaux...

Comment allait-il gérer la situation ? Le rouge lui montrait-il aux joues ? Tournerait-il la boite dans tous les sens en hurlant à Christel de lui trouver le code des Tampax ?

En fait, quand il s'aperçut de ce qu'il tenait entre les mains, il passa l'air de rien, tout en finesse pour vite commenter la suite : le thon en boite

-K : "C'est pratique les conserves quand on travaille hein ?"

La classe. Bravo Karim.

La prochaine fois j'ai prévu de faire le réassort du papier toilette, alors si tu pouvais éviter de faire des commentaires sur le fait que je le prends super doux molletonné et parfumé à la pêche ça m'arrangerait. Sinon j'espère que t'as pensé à me mettre de côté les makrouts.

jeudi 15 avril 2010

Ma nuit avec Bruce

Chers amis,



Je vous ai manqué et c'est bien normal. Comme je vous comprends.

Mais j'avais tant de choses à faire dans cette vie tumultueuse qui est la mienne. Le calme étant revenu, je peux désormais vous fournir en articles passionnants.



Il fallait absolument que je partage avec vous une aventure qui m'est arrivée cette semaine. Une histoire d'alcôve...virtuelle malheureusement.

J'ai en effet rêvé que je passais une nuit torride avec Bruce Willis.



Bon en fait, ça avait démarré assez simplement, de manière très conviviale : on était au resto avec des collègues (dont un avec qui je formais plus ou moins un couple, en tous cas y avait une histoire de coucherie là encore, c'est sur). Et là, assis à une table, en face de moi, qui je vois pas ??? Bruce Willis et Demi Moore en train de se faire un petit resto tranquillou en amoureux. Oui mon rêve devait certainement se dérouler dans une espèce de faille spatio-temporelle à mi chemin entre le début des années 90 et maintenant. Un détail qui ne manque pas de sel : Bruce portait le chapeau de Charlie Winston.



Bien sur, en tant que stars interplanétaires, sexyssimes et riches, ils avaient autour d'eux tout un staff de gardes du corps (armoires à glace style Men in black, costard noir, lunettes noires, facies patibulaire, tellement cliché que j'en arrive à douter de mon originalité subconsciente) et d'agents.



Donc pour vous dire que c' était pas gagné entre Bruce et moi au départ. Y avait un peu de monde autour de nous quoi, fallait braver l'adversité. Et surtout outre passer le fait qu'à ce moment là Bruce et Demi étaient en totale osmose amoureuse.



Mais qu'à cela ne tienne Bruce est un mec, un vrai. Je le vois braquer sur moi des regards concupiscents et dominateurs. Il sait que dans pas longtemps je serai sienne. Moi pas encore, mais je suppute.

Et puis tous ces regards dominateurs moi ça me trouble. Je deviens toute molle.



Alors déjà je commence à préparer le terrain auprès du mec qui m'accompagne et je lui explique gentiment qu'il va falloir qu'il me laisse un peu de champ ce soir, que je suis pas hyper dispo, que je me sens pas, gna gna gna. Je vois son regard se voiler d'une certaine tristesse et d'un regret infini, ce qui me fait un peu de peine mais n'entame en rien ma détermination : j'offrirai mon corps à Bruce ce soir.



Bruce fait un peu son mac (ou est-ce de la timidité de sa part, je l'impressionne ?) et missionne son agent pour venir me faire "the indecent proposal". Ouais c'est Hollywood spirit in my dream, je fais ce que je veux, c'est mon subconscient, merde.



Moi je cherche pas à minauder, à faire la fille qu'hésite, je réponds cash que ce sera Ok et sans contre partie. Gratos.



L'agent repart donner ma réponse à Bruce qui se lève de table illico, tout en me fixant de son regard d'acier, il manque de faire tomber la table tellement il est impatient. Ce que je peux facilement lui pardonner.



Bon, Demi est toujours à côté et commence un peu à râler mais Bruce la fait taire d'un doigt sur la bouche. Pétard elle moufte pas Demi, elle a compris c'est qui le boss.



Ca me fait un peu de peine pour elle parce qu'elle se retrouve abandonnée, délaissée pour une autre, et je me mets à sa place mais bon y a un moment pour tout dans la vie, un moment pour s'amuser et un moment pour prendre sur soi.



Nous voilà donc partis en Hummer blanc (c'est pas ma voiture ni ma couleur préférée mais bon c'est Hollywood et c'est tellement Bruce) vers la suite royale d'un hôtel genre Ritz où Bruce a semble-t-il ses habitudes puisque le concierge lui lance des œillades complices en lui tendant la clef de sa chambre.



Alors à partir de là c'est close combat dans les draps en satin noir, Bruce assure comme une bête, et IL GARDE SON CHAPEAU, qui à aucun moment ne tombe, c'est incroyable. Grosso modo on est en phase Bruce et moi, on se comprend sans se parler, il SAIT ce que j'attends, il possède une science sexuelle démentielle.



Je me suis réveillée à ce moment là...ce qui me laissa un peu sur ma faim car je sentais bien que Bruce pouvait facilement remettre le couvert mais bon ya un temps pour tout dans la vie, un temps pour s'amuser et un temps pour prendre sur soi...

mercredi 17 février 2010

INSOMNIE CULTURELLE

En ce moment je souffre d'insomnie. Un mal qui peut prendre la tête et vous rendre irritable.


Pourtant j'y trouve depuis peu un avantage non négligeable : je peux regarder à loisir des émissions de télé poubelle tout en ayant une très bonne excuse et sans culpabiliser.




De plus, les programmes nocturnes regorgent d'ovnis télévisuels. Je les soupçonne d'être élaborés par des stagiaires en école de communication, ambitieux mais frustrés. Le stagiaire en école de com, ce petit pervers, profite que personne ne le regarde pour mettre au programme des rediff d'Hélène et les Garçons, Les années collège, les années lycée, les années de l'amour à la cantine de la fac, les années de l'amour à la salle de sport ultra équipée et moderne de la cité U, les années du collège des cœurs brisés, etc...



Le stagiaire aime aussi beaucoup les émissions de téléréalités, j'ai donc pu constater que Mickael Vendetta estimait que ses colocataires étaient des has been (certes, autant de clairvoyance l'honore, mais n'est il pas lui même un never been ???)




Mais le stagiaire, ce petit être lubrique et pernicieux, en profite surtout que ses chefs ont le dos tourné pour programmer du film EROTIQUE !



Car c'est sur un monument du film érotique des années 80 que je suis tombée cette nuit. Un truc interdit au moins de 16 ans, avec des dames nues mais coiffées et maquillées comme pour aller au "Macumba disco club 2000". En fait, j'ai tout de suite été charmée par le titre : "JOY EN AFRIQUE". Et moi j'aime l'Afrique.


Surtout depuis que j'ai vu Hatari et que je me suis promis qu'un jour je vivrai dans une réserve avec un clone de John Wayne, qui afficherait un détachement bourru et des mines renfrognées de mec à qui on la fait pas mais qui finalement tomberait fou amoureux de moi alors que je donne à manger à des bébés lions.





Bref, me voilà partie pour mater les aventures de Joy dans la brousse. Même si j'ai loupé la première demi heure je pense que mon récit ne devrait pas trop s'en ressentir et que je saurai faire ressortir l'essentiel du scenario.





Joy est une très jolie jeune fille (Zarah White en 1988), qui vit une folle passion avec un vieux mac aux cheveux longs gras et en costume blanc. En plus il a une sacrée gourmette, même 2, ce qui me fait supputer une activité professionnelle ayant un rapport avec la drogue et les putes.



Je ne sais pour quelle raison, les voilà partis tous les 2 pour un séjour en Afrique. L'Afrique, contrée lointaine et sauvage, peuplée de guerriers Massaï, où les sorciers vaudous transforment vos rêves en obsessions lancinantes et où la moiteur de l'atmosphère vous fait glisser dans la torpeur d'exactions inavouables.





Une ambiance très bien rendue par le réalisateur grâce à la surenchère de moustiquaires, de 4x4 roulant dans la poussière et de magnifiques autochtones en tenue locale.




Ça commence très fort dans la chambre avec une scène d'amour frénétique entre Joy et son mac. On regrette tout de même que dans les années 80 les hommes n'étaient pas encore familiarisés avec l'épilation dorsale, voire fessale.




Le mac propose soudain à Joy de rejoindre un couple d'amis dans leur superbe résidence à colonnes corinthiennes de toute beauté. Joy qui est vraiment gentille et ne peut rien refuser à poilu-du-cul accepte sans hésiter et s'habille : elle enfile donc une robe transparente blanche SANS METTRE DE SOUS VETEMENTS !! Le mac remet son beau costume blanc.




Ils vont donc rejoindre l'autre couple qui est un peu une pâle copie du précédent : le mec a aussi un costard blanc mais il est plus vieux et plus gros et plus moche aussi. La meuf est bien gaulée mais beaucoup moins jolie que Zarah White. La meuf porte aussi une robe blanche moulante très courte, lacée dans le dos, une robe qu'elle a sans doute trouvée dans un sex shop au rayon "soirées échangistes pendant la canicule".




Le couple s'est visiblement mis d'accord pour se mélanger avec Joy et son mac. Le mac n'y va donc pas par 4 chemins et se retrouve donc dans un lit à moustiquaire à forniquer avec la meuf. JOY réalise alors avec horreur que son mac n'est pas amoureux d'elle et décide de s'enfuir dans la brousse. Mais elle est poursuivie par le vieux mac moche qui attend son du et qui a la nette impression de s'être fait couillonner en prêtant sa femme au jeune mac.



JOY arrive à lui résister, non sans avoir au passage malencontreusement déchiré sa robe : elle se retrouve donc avec un sein à l'air, courant à perdre haleine jusqu'au bord de la mer.



Elle est désespérée et fragile. Et c'est là qu'elle rencontre un grand noir en boubou violet. Malgré le boubou on devine que cet autochtone est très content de la voir, ou alors c'est qu'il a oublié des trucs dans sa poche de boubou.




Il propose à JOY de l'emmener sur son bateau pour lui faire faire une ballade. JOY qui est toujours aussi gentille, accepte. Sur le bateau on a donc droit a un très beau plan de peau noire sur peau blanche, tout ça debout en proue à l'avant du bateau. On se demande bien qui conduit pendant ce temps.





Ils arrivent dans une autre superbe demeure de toute beauté, encore des colonnes, des voiles de gaz blanc, des statuettes africaines, tout le tralala... C'est la maison où travaille boubou violet. Il est en fait le domestique d'une princesse africaine très belle dont la voix est celle de Woopie Goldberg. La princesse africaine fait signe à JOY de se dévêtir, et JOY s'exécute. Les voilà donc au bout d'à peine 2 minutes dans un autre lit à baldaquins/moustiquaire, en pleine extase. A un moment la princesse s'empare d'une statuette phallique en bois d'ébène, moulée sur ce qu'on peut sans problème comparer au Rocco Sifredi africain.





JOY est sans voix, vaincue par tant de plaisirs. La princesse lui propose donc de l'épouser. Au bout de quoi, on va dire 2 heures ??? JOY accepte, parce qu'elle est très gentille.



Les épousailles ont lieu, et c'est l'occasion pour le réalisateur de donner une touche folklorique et culturelle à son film. Nous voilà cernés par des hordes de danseuses en pagne de paille, seins nus évidemment, les joues barrées d'un maquillage guerrier, les chevilles cerclées par des morceaux de tissus bariolés. Ça danse sauvage, ça tape sur des tambours et des jambé à tout va, ça danse la saga africa du sexe, ça fait presque peur.





Le lendemain JOY et sa femme se baladent tranquillement à cheval au bord de l'eau, en soutif de maillot de bain mais SANS CULOTTE et SANS SELLE. Et là j'ai vraiment croisé les doigts pour qu'elles aient à disposition une bonne crème anti mycose.





Je commençais à sombrer dans les bras de Morphée quand je tressaillais en entendant les cris de JOY qui se faisait enlever !! haaaaaan !! du suspens !!! mais là vraiment j'étais trop fatiguée, c'était trop d'émotion pour moi et je suis partie me recoucher sans connaitre LA FIN DE CETTE HISTOIRE FABULEUSE !!!!! Si quelqu'un parmi mes lecteurs les plus pervers a vu ce film, j'aimerais vraiment qu'il m'en narre la chute... merci.



En tous cas cette nuit j'ai rêvé que les guerriers m'assaillent...

mardi 26 janvier 2010

COUGAR

En 2010 les femmes peuvent se féliciter de vivre en de nombreux points de vue la même vie que les hommes.


Ainsi bénéficions nous de la fin de certaines prérogatives jusque là réservées aux hommes aussi bien dans le domaine professionnel (exemple : l'exercice de fonctions à responsabilités lorsqu'on est une grosse brêle incompétente) que dans le domaine amoureux.


Bien évidemment c'est ce dernier aspect dont nous allons parler dans ce blog dont la ligne éditoriale a une fâcheuse tendance ces derniers temps à se focaliser sur les relations hommes femmes. Mais c'est ma vie qui veut ça en ce moment et en plus c'est mon blog donc j'écris ce que je veux.




Envisageons dons l' égalité dans le domaine amoureux. Le comportement amoureux de la femme se rapproche effectivement de plus en plus de celui de l'homme. Ainsi j'ai pu constater dernièrement chez nombre de mes amies célibataires une tendance générale à consommer du jeune. Oui, du mec jeune. Genre 10 ans de moins quoi, ce qui représente un grand fossé quand on tient compte de l'immaturité psychique congénitale des hommes.


Qu'est ce qui attire les femmes vers ces jeunes gens ? A priori leur disponibilité immédiate : pas casés, pas d'enfants, fréquentant assidument les soirées, ils sont LIBRES ! Qualité devenue rare chez leurs grands frères de la quarantaine.


L'homme jeune représente également l'avantage non négligeable de créditer sa partenaire d'un potentiel rajeunissement équivalent à la moitié de la différence d'âge : ainsi, une femme sortant avec un homme de 10 ans son cadet bénéficiera d'un crédit-rajeunissement de 5 ans (l'équivalent de 4 injections de toxine botulique).


L'homme jeune est vigoureux et plein d'entrain (sauf s'il fume des joints auquel cas il ne représente pas plus d'intérêt qu'un vieux).


L'homme jeune n'a pas de soucis, en tous cas pas les mêmes que nous, ce qui est rafraichissant ; les soucis de l'homme jeune se résument à 2 grandes catégories : "Quand vais je enfin exploser professionnellement, gagner un max de thunes, être reconnu ?" et "Avec qui je baise ce week end ?".


Que d'avantages me direz vous !


Las, cette médaille a son revers ; l'homme jeune n'est pas tout à fait fini, il est en devenir ! Ses neuronnes mettent encore toute leur énergie à lui ouvrir des connexions sur ce monde inconnu qu'est la femme, ses subtilités et ses attentes. Un homme qui s'il a fait des études longues, vient à peine de rentrer dans la vie professionnelle et qui donne encore son linge à laver à sa maman le week end.


N'attendez donc pas de lui qu'il vous comprenne, ni même que le seul fait que vous puissiez ATTENDRE QUELQUE CHOSE DE LUI ne lui paraisse pas totalement incongru. Il est dans la phase où il attend tout de tout le monde !


L'homme jeune a peut être même été élevé par une mère féministe castratrice qui l'a à tout jamais guéri du romantisme et lui fait rejeter en bloc toute manifestation de sensiblerie (genre les compliments : ça fait pédé).


A part ça, il profite gaiement de la vie, il se laisse vivre, c'est la cigale qui chante tout l'été.


Il est incapable de PROGRAMMER quoique ce soit, place à l'improvisation, l'homme jeune a foi en la vie et en ses riches occasions, il ne peut fermer l'accès à l'imprévu.


Il a plein de POTES, qui comptent BEAUCOUP pour lui. Qui passeront même avant toute relation féminine.


Enfin, l'homme jeune communique peu. Il vous envoie des textos sibyllins qui pour lui veulent dire beaucoup. Ainsi "ca va?" peut être pour lui le moyen de vous faire comprendre qu'il tient à vous et que vous lui manquez... un peu.




Voilà donc une liste assez équilibrée qui ne prêche ni en faveur ni contre le concept. Je conseille toutefois ce genre de relations aux femmes souhaitant juste mettre un peu de piment dans leur vie et dont le coeur est suffisamment solide pour résister à l'indifférence et la nonchalance.

jeudi 14 janvier 2010

ASTRES ET DESASTRES

En ce début d'année, en cette période charnière, vous êtes nombreux à chercher les signes qui vous rassureront sur ce que vous réserve 2010.
Vous avez épluché divers horoscopes et êtes forcément perplexes face aux généralités débitées par les magazines, et vous désesperez de trouver une prédiction sure, fiable à 100 % sur votre avenir.

Ne cherchez pas plus loin : dans ma grande bonté et ma clairvoyance j'ai interrogé les astres pour vous et vous livre ci-dessous, gratuitement, les clefs de votre personnalité, les pièges à éviter et les temps forts de votre année.

CAPRICORNE : D'un naturel assez artificiel, vous n'êtes pas branché écologie et c'est un tort. En plus vous êtes égoïste !
Mon conseil : mangez 3 cuillères de son de blé à jeun, sans eau, tous les jours. Ensuite faite pratiquer une saignée par un apothicaire. Le reste de la journée vous vous sentirez fatigué mais purifié.

VERSEAU : D'un naturel inquiet mais optimiste, vous venez d'avoir un bébé, et souvent il pleure (sauf si c'est une fille). Faites appel à votre légendaire optimisme : vous n'en avez plus que pour 3 ans à changer des couches. Après vous lirez "Tout se joue avant 3 ans" et vous vous rongerez les sangs en songeant qu'il est déjà trop tard et que votre enfant sera un délinquant.
Mon conseil : vendez votre voiture trés vite afin d'éliminer toute source de souci supplémentaire et inutile. Continuez à manger bio et à être des filles géniales.


POISSON : D'un naturel aquatique, vous avez tendance à vous prendre pour un dauphin, ce qui perturbe vos relations dans le travail et attire sur vous les regards courroucés de vos voisins, lassés de vous entendre imiter des ultra sons lorque vous êtes en période de rut.
Mon conseil : arrêtez de manger du thon, c'est limite du canibalisme dans votre cas et cette espèce est bientôt en voie de disparition.

BELIER : D'un naturel fonceur, vous avez encore trop souvent tendance à enfoncer des portes ouvertes. Certes c'est moins douloureux mais vous allez perdre votre belle énergie pour rien. Mon conseil : achetez vous un vélo, branchez le sur un générateur, pédalez et produisez ainsi votre énérgie domestique à moindre frais. Ce serait un beau geste pour la planète.

TAUREAU : D'un naturel endurant et performant, 2010 est votre année. Année du clitoris, année du pénis, année bi-goût quoi.
Les astres vous prédisent une folle passion avec quelqu'un de plus âgé, fantastiquement attirant et drôle. Vous allez également vous découvrir un nouveau loisir : la décoration sur table basse, loisir que vous maîtriserez à la perfection et pour lequel vous ferez preuve d'une créativité multiple et raffinée.
Mon conseil : achetez vous des kilos d'oranges maltaises, un blinder, et lancez vous dans la fabrication de smoothies maison qui feront la joie de votre partenaire au petit déjeuner.

GEMEAUX : D'un naturel double et facétieux, les gens ont du mal à vous faire confiance. Sans doute est ce du également au fait que vous vous mettez à ricaner comme une hyène dès qu'une personne vous tourne le dos et que vous parlez à votre double imaginaire lors de grandes conversations animées.
Mon conseil : recentrez vous, cherchez votre moi profond et arrêtez d'acheter de l'Actimel : le packaging monodose en est trés polluant et sa propension à à développer les défenses humanitaires n'est due qu'à la présence de bactéries lactogènes.

CANCER : d'un naturel assez maladif, vous êtes en plus hypocondriaque, on se demande bien pourquoi. Vous avez une nette tendance à la paranoïa et les gens vous fuient comme la peste.
Mon conseil : changez de signe

LION : D'un naturel fougueux, intempestif et parfois colérique, vous recherchez l'absolu sans dédaigner les situations routinières agréables.
Dans cette optique, vous allez renouer avec une ancienne conquête. Son caractère imprévisible et impétueux vous garantit l'assurance de moments intenses mais parfois douloureux.
Mon conseil : faites attention à votre estomac, mangez des yaourts au bifidus, évitez les excitants et vous continuerez longtemps à être un confident trés apprécié.


VIERGE : D'un naturel assez naturel, vous souffrez d'indécision chronique et avez une tendance fatale aux gaffes, tendance qui ravit vos amis blogueurs et vient nourrir avec bonheur leur inspiration malsaine.
Je prédis une relation sereine mais néanmoins explosive, des échanges épistolaires, des courses à 2 au super marché, une passion commune pour le thé et le vélo.
Si vous êtes un homme vous êtes encore au Poste à Gallène : sortez vite et retournez au Boudoir. Votre future femme vous y attend en cabine 2.
Mon conseil : surveillez votre consommation d'alcool, méfiez vous des gens qui vous propose de la farine avec une paille.


BALANCE : D'un naturel déséquilibré, vous souffrez d'un trop plein d'hormones masculines et faites exploser les compteurs de la sexytude.
Vous dansez comme Patrick Hernandez sans sa canne. Si vous êtes une balance colombienne, sachez que vous suscitez la méfiance auprès des services de police. Si vous attendez un enfant et que c'est une fille elle va développer extrêmement tôt son complexe d'Oedipe et sera forcément amoureuse de vous.
MOn conseil : procurez vous rapidement un vélo en l'achetant à prix sacrifié à une amie ultra sexy.
Rejoignez votre ami Vierge au Boudoir mais ne vous trompez pas de cabine, vous c'est la 4, réservée pour 1 heure.

SCORPION: D'un naturel passionné, vous fascinez les êtres qui vous entourent, vous les mystifier par votre jeunesse éternelle et votre souplesse vous permettant de reproduire la chorégraphie de Shakira en milieu matelassé.
Vous adorez aimer, continuez, lachez vous.
2010 est également votre année, année qui verra le sacre d'une passion récemment entamée avec une personne plus jeune mais trés mature, dont les bases semblent prometteuses. Reste à en définir les aboutissants.
Mon conseil : buvez du jeu d'oranges, plein.



SAGITTAIRE : D'un naturel assez agité, libre et sportif, vous dégagez une certaine aura sexuelle.
Si vous êtes en couple vous allez faire votre demande en mariage cette année. Sauf si vous portez des lunettes aujourd'hui, dans ce cas vous continuerez à harcelez les personnes du sexe opposé en fantasmant sur leurs nouvelles chaussures.
Mon conseil : remettez vous à l'écriture de textes morbides mais beaux. Souriez à la vie.

Voilà ! bonne année à tous !

mardi 5 janvier 2010

LE PROFESSEUR MORTIMER NOUS APPREND DES TRUCS

Aujourd'hui nous offrons une tribune d'expression à un éminent professeur spécialisé dans les questions de l'amour, du sexe et des relations entre adultes consentants : le Professeur Mortimer de l'Université de Pennsylvannie, qui a aimablement accepté notre invitation et répond à toutes vos questions sur cet obscur objet du désir qu'est l'homme.
Comment ne pas passer à côté d'une sex machine ? Comment éliminer de notre parcours les parasites handicapés du sentiment ? Voilà quelques exemples de questions auxquelles répondra le Pr Mortimer.

Deus Ex Femina :" Pr Mortimer bonjour, vous avez récemment publié une étude fort intéressante intitulée " L'homme, ses performances et ses limites : idées reçues et nouvelle donne" publiée aux éditions Vousvousenfoutezmaispasmoi, dans laquelle vous exhortez les femmes à bouleverser leurs certitudes et à revoir leurs à priori".
Pr Mortimer :"En effet, j'ai remarqué au cours de mes nombreuses conférences que nombre de femmes enchainaient les echecs relationnels en reproduisant systématiquement les mêmes schémas ancestraux, et en s'appropriant des règles de conduite suranées dans notre société qui tend malgré tout à être égalitaire"
DEF : Vous insistez en effet sur cette notion de société égalitaire, en affirmant que l'ère des différences comportementales entre les deux sexes est révolue
Pr M : Absolument, l'homme a de façon générale intégré l'évolution de la femme et peut faire preuve de ce qu'on pourrait prendre pour un manque de galanterie, voire de muflerie alors qu'il ne s'agit que d'une volonté de traiter la femme d'égal à égal.
DEF : Vous parlez de muflerie mais voilà bien un concept tout masculin, on ne dira jamais d'une femme qu'elle est mufle !
PR M : Vous marquez un point, charmante madame, mais on dira plus généralement d'une femme qu'elle est une salope.
DEF : Ben égalité des sexes, mon cul alors !
PR M : C'est pas faux.
DEF : Bref, passons sur ces problèmes de sémantiques et répondons à la première question de nos lectrices : " comment reconnaitre un bon coup potentiel"
PR M : hummm, épineuse question, qui mérite plus qu'une autre de jeter ses a priori aux oubliettes. Je demanderais aux femmes de prendre le contrepied de leurs attentes et de donner leur chance à des hommes vers lesquels elles ne seraient jamais allé en première intention.
DEF : Vous voulez dire physiquement ? Eexemple : on aime les grands bruns au torse velu et on devrait aller vers un petit blond à lunettes ?
PR M : En quelque sorte oui. Plus précisément, n'imaginez pas qu'un grand barraqué va être dominant et plein d'initiatives. Un intello introverti pourra souvent se réveler sauvage et réactif, etc...
DEF : Ben merde alors, comment qu'on fait alors pour savoir ??
PR M : Je veux juste dire qu'il ne faut pas se fier aux apparences, ni au discours et qu'un homme renvoie souvent une image diamétralement opposée à ce qu'il est réellement, souvent parce qu'il est lui même convaincu d'être cette image dans laquelle il se projette fantasmatiquement.
DEF : On n'a pas le cul sorti des ronces alors ; passons maintenant à la seconde question : " comment reconnaitre un handicapé du sentiment et fuire avant qu'il ne soit trop tard ?"
PR M : De façon générale je voudrai mettre au point la question du premier rendez vous et insister sur l'importance de la réactivité de l'homme après ce rendez vous, je dirai qu'un homme qui ne fait pas la démarche de rappeler dans les deux jours (un texto ou un mail peut faire l'affaire, soyons modernes, diantre !) a toutes les chances de vous décevoir amèrement par la suite. De même que des déclarations enflammées au premier rendez vous sont suspectes car l'amour se construit au fil du temps et une surenchère de démonstrations affectives dès le début sont souvent le signe d'une immaturité congénitale, voire dévoilent une stratégie pernicieuse pour vous mettre dans leur lit rapidement.
DEF : En clair, lors d' un premier rendez vous, un homme bien devra faire preuve d'une certaine retenue tout en exprimant son désir de continuer la relation ?
PR M : Tout à fait. Le premier rendez vous est capital et vous donne des indices précieux pour envisager la suite.
DEF : Mais le fait d'attendre que ce soit l'homme qui rappelle, c'est justement reproduire un schéma ancestral où la femme est à la disposition de l'homme !
PR M : C'est l'exception qui confirme la règle, c'est comme ça, toutes les études le démontrent.
DEF : Une autre question taraude nos lectrices : " je suis tombé sur un enfoiré affectif et j'escompte le faire changer grâce à la force de mon amour"
PR M : Je dis "halte là", je dis "gaffe", je dis "danger". Un enfoiré affectif trimbale des casseroles de problèmes psychologiques qui le font se complaire dans la répétition d'échecs amoureux rassurants pour lui ( en d'autres termes "je fous en l'air toutes mes relations, mais ça m'évite d'affronter la difficulté de réussir à construire quelquechose de sérieux"). Une femme qui se lance dans ce genre de croisade de réhabilitation traine certainement elle même un complexe dit de "la bonne soeur" et pense qu'elle peut sauver le monde grâce à sa bonté et son abnégation. Elle y perdra surement beaucoup de temps et d'énergie. Je donnerai le conseil suivant : "fuyez l'homme faible et destructeur, prenez confiance en vous et cherchez un homme qui vous mérite"
DEF : Dernière question pour aujourd'hui " Je choisis mes targets en tentant de leur trouver le plus de points communs avec moi, des passions communes, un même milieu social, des aspirations similaires et pourtant j'ai rapidement l'impression qu'on n'a rien à faire ensemble"
PR M : Erreur de débutante ! je voudrais faire ici un parallèle avec nos ancêtres de la préhistoire : il est prouvé que la femme choisissait ses compagnons en fonction de leur grande différence avec son propre patrimoine génétique. Lucie avait un sixième sens qui la menait systématiquement vers des hommes dont les gênes s'éloignaient des siens afin d'assurer une descendance plus armée, plus vigoureuse et plus apte à faire face à l'âpreté de la vie.
DEF : Intéressant, ainsi vous voulez dire que nous devrions nous diriger vers des targets dont les qualités sont diamétralement opposées à nous ? D'un point de vue physique uniquement ?
PR M : A tous les points de vue. Ainsi je vous exhorte à rechercher la différence, différence de centres d'intérêt, différence de caractère, etc. Si vous êtes organisée, choisissez un bordélique, si vous êtes casanière, choisissez un guide de Lonely Planet, si vous êtes extravertie choisissez un bibliothécaire de province, etc. De la différence nait l'enrichissement !
DEF : Professeur, j'avoue que vous envoyez un sacré coup de pied dans la fourmilière de nos certitudes ! ça doit être sympa la Pennsylvanie sinon ?
PR M : Oh c'est trés surfait vous savez, et puis les hommes représentent 70 % de la population alors on a tendance à s'ennuyer.
DEF : Vraiment ? Qu'est ce que vous me chantez là, ça m'a l'air drôlement sympatique à moi la vie sur le campus ! Mais il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte et nous devons mettre un terme à cet entretien hautement enrichissant, cher professeur merci encore pour vos enseignements et à trés bientôt sur nos lignes !