mercredi 2 décembre 2009

LA COMBI DOUBLE EFFET

Mes amis,


donnons à ce blog une touche encore plus fashion et inaugurons aujourd'hui une nouvelle rubrique mode, pour nous les femmes d'aujourd'hui, maîtresses de nos corps et de nos envies.


Je me targue de posséder si ce n'est un goût certain, tout au moins de bonnes connaissances en matière de mode.
En ce début d'automne hiver 2009/2010, mon magazine préferé "FEMME FATALE PAS BANALE" m'exhortait à tenter le concept hautement périlleux de la combi-pantalon. Ayant essayé pas mal d'autres trucs dans ma vie potentiellement plus dangereux que ça (dont la liste est disponible dans un coffre en Suisse), je ne fus nullement rebutée par ce défi et décidait d'étrenner au bureau ma combi noire zippée dorée, avec degrafage préprogrammable du zip sur toute la longueur, effet pigeonnant à 80degrés et "tombé gommé effacé rebombé" impeccable sur la partie postérieure.

Bref une arme de destruction massive, n'ayons pas peur de le dire. Arme que j'avais décidée d'assortir de ses comparses "tueuses 1 et 2", j'ai nommé mes talons aiguilles vernis noirs. Parfois aussi désignés chez certaines personnes comme "chaussures de lit", mais j'en parlerai une prochaine fois, poussez pas et faites la queue comme tout le monde. Si c'est pas malheureux à notre époque de voir ça ma bonne dame.



Ma combi et moi, nous nous attendions certes à attirer quelques remarques, soit flatteuses, soit envieuses, mais plutôt positives.


La journée commença donc sur les chapeaux de roues, à peine le tourniquet de l'entrée du boulot franchi, un collègue me lance : "ah super j'ai un problème à l'allumage des bougies, tu passeras vérifier ?" ahh ahh ahh quel grand moment d'humour subtile qui me donne tout à coup l'impression d'être dans un resto route avec Roro et Gerard.

Entrée dans l'ascenseur, collègue N° 2 me demande de repasser un coup de pinceau sur le mur.

Toujours dans l'ascenseur, étage 4 : " tu me feras la vidange aussi ?" assorti bien évidemment du regard en vrille lourdingue de Capitain Cavern.


Et la journée s'est déroulée ainsi, cahin caha, sur le mode garagiste/mécano. De remarque flatteuse sur ma démarche de modeuse avertie : point.


J'ajoute que cette tenue me reservait une surprise non négligeable : hormis le fait que toute expédition aux toilettes relevait du défi suite à la malencontreuse jonction zip épaule/fesse, à la fin de la journée le tissu de la combi avait insidieusement pris la forme de mon corps ASSIS (Voir schéma ci-contre), créant ainsi un effet pochon sur le devant au niveau de la ceinture et derrière au niveau du ... derrière.



Je conseille donc de réserver cette tenue pour des durées courtes (c'est à dire autant de temps que vous pouvez tenir debout, sans aller faire pipi). De préférence dans un entourage excluant tout garagiste/mécano/plombier/chanteur d'Abba.



La prochaine fois je vous raconterai comment porter un collant bleu sans que Gérard vous lance "salut Spiderman !".

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