mercredi 25 novembre 2009

CLASSE ET DISTINCTION

Ma vie sociale étant toujours à son top niveau, mon réseau suivant une courbe ascendante à la faveur des années, je rencontre assez fréquemment des gens nouveaux dont les parcours divers viennent enrichir mon expérience et mon savoir.

La semaine dernière j'étais donc invitée à un anniversaire dont la majeur partie des invités m'était inconnue. Situation qui vient satisfaire mon goût pour les rencontres et ma soif de connaissances. C'est donc toute ébaubie à l'idée de me jeter dans cette foule inconnue que je m'arrêtais nette devant une créature femelle dont les attributs me laissèrent perplexe.

Cette demoiselle âgée d'une vingtaine d'année était vêtue assez sobrement de noir mais la partie supérieure de son anatomie ne manquait pas d'attirer tous les regards de l'assistance ( hommes et femmes compris). Cette jeune femme portait un sous pull assez couvrant qui ne pouvait expliquer les regards lourds de sous entendus que s'échangeait l'assistance à son sujet. Je m'approchais de plus près et constatais qu'elle dardait vers l'assemblée des tétons assez protubérants et de toute évidence non recouverts de l'étoffe salvatrice d'un soutien gorge.

Quel choc !!!!!!!

Ayant reçu une éducation judéo chrétienne assez classique, ma mère et ma grand mère me répétaient à l'envi qu'une femme "bien" ne sortait jamais sans sous vêtements. Conseil auquel je n'avais que trés peu désobéi dans ma vie (mais c'est une autre histoire).

Pour moi, née dans les années 70, une femme qui envoyait valser son soutif ou son slip, ça ne pouvait être qu'une camionneuse homo, adhérente au MLF, poilue sous les bras.
Pour cette demoiselle visiblement née à la fin des années 80, montrer ses tétons c'était juste afficher une féminité discrète mais troublante, et avoir l'assurance de capter l'attention et les regards toute la soirée.

J'applaudis cette liberté d'esprit, cette confiance et ce jeu de séduction qui sont certes le fruit des batailles de adhérentes MLF. Mais je n'ai pu m'empêcher de rejoindre le clan des commentateurs goguenards présents à cette soirée, ricanant et nous perdant en suppositions sur les raisons de cette verticalité tétonique. Le froid ? l'excitation ? les hormones ? tout y est passé. Certains ont même avancé la probabilité du port de prothèses pour tétons, accessoire fréquemment usité chez les américaines.

Cette jeune femme aurait pu exposer sa poitrine telle des obus sous un décolleté pigeonnant, porter un haut en dentelle transparente avec soutif apparent qu'elle n'aurait pas attirer de commentaires aussi graveleux.

Et c'est là que nous devons malheureusement admettre que la liberté et la séduction chez une femme doivent se limiter à des techniques socialement admises (draguer un homme marié, se faire offrir des cadeaux hors de prix contre des faveurs sexuelles, etc...). En 2009, comme en 1909, il n'est pas encore admis en société que les femmes se séparent du sacro saint soutien-gorge. Ca C'EST LE MAL ! Gourgandine va !!!!

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